Attention, il s’agit d’un billet dont le texte m’a été proposé et que je n’ai que relus et mis en forme.
Il est issu du travail mené par un instituteur de CM1 à qui j’ai filé un coup de main pour l’installation et la mise en réseau de postes sous Ubuntu.
Préambule
Ubuntu a ceci de formidable qu’elle permet de faire découvrir gnu/linux à des gens gavés de zindozs(R) pendant 20 ans sans trop les bousculer au départ… Après , on (on, c’est moi, mais aussi, je l’espère de plus en plus de personnes) se pose des questions sur les enjeux politique du logiciel libre.
Ensuite, on se dit qu’en tant qu’enseignant, on se doit de motiver ses élèves à l’utilisation de ces logiciels libres pour contribuer à les sortir de la consommation passive vers laquelle les publicitaires, ainsi que la majorité du champ médiatique les pousse.
Ensuite, on s’intéresse à la ligne de commande et on se rend compte que c’est un outil qui semble bien plus puissant et efficace que l’interface graphique… Et puis là, tout se complique (c’est qu’en 20 ans de windoz, on a pris l’habitude de ne pas vraiment comprendre ce qu’on faisait)
A l’instar d’un enfant de CP, on déchiffre une petite majorité des lignes de commandes qu’on voit (merci à la commande « man »), mais ça devient tout de suite très laborieux d’écrire par soi-même dès qu’on cherche à sortir du basique (meuh non, pas du basic!!)…
Je tiens donc à remercier Vincent-Xavier Jumel (parrains Linux, http://parrains.linux.free.fr/) pour son aide, sans qui le réseau de la classe n’aurait sûrement pas pu être mis en place : j’aurais peut-être fini par réussi à « NATter » les ip des ordinateur-clients, mais ne serais sûrement pas allé plus loin… Ou alors au bout d’un temps hallucinant °°°[:]o)
Introduction ============Les raisons de la rédaction de cette page découlent de ce qui précède : je pense qu’il faut donner les moyen à quelqu’un de motivé par l’idée, mais qui n’a pas envie de passer dix-mille plombes à organiser son réseau, de le faire en suivant une recette de cuisine. Ça permettra aux personnes qui le désir de fournir un réseau de bonne qualité à leur public, sans trop s’emmerder. Autrement dit, à dépasser la nécessité de maîtriser les prérequis du tutoriel, sauf le dernier point (Il ne faut pas abuser quand même:-)
http://doc.ubuntu-fr.org/tutoriel/installation_configuration. Ces prérequis étant :
- Bases de l’utilisation de Linux (ligne de commande)
- Connaître les bases de l’administration d’un réseau
- Avoir déjà utilisé et configuré les logiciels installés
- Avoir déjà configuré un serveur
- Préparez matériellement votre serveur : je vous conseille de le mettre dans sa configuration normale (c’est-à-dire avec les deux cartes réseaux) car la détection automatique de l’installateur vous sera très utile.
La partie technique
#On laisse les lignes « lo » qui ressemblent à ça (et si jamais ça ressemblait à autre #chose, on ne touche pas non plus:-D :auto lo iface lo inet loopback #on ajoute ça : auto eth0iface eth0 inet staticaddress 192.168.x.y netmask 255.255.255.0gateway 192.168.0.254network 192.168.0.0 broadcast 192.168.0.255
Explications :
auto eth0
# ça doit vouloir dire que la carte réseau est allumée et/ou prise en compte par le système.
iface eth0 inet static
# Là, on explique que la carte réseau à une adresse ip fixe.
address 192.168.x.y
#(où x est le même nombre pour tous les ordinateurs du même réseau local et y le numéro qui identifie chaque ordinateur du réseau local : il est donc différent pour chaque ordinateur (OU CHAQUE CARTE RÉSEAU MAIS JE NE VEUX PAS EMBROUILLER LE LECTEUR). X et Y sont des nombres entiers compris entre 0 et 255)
netmask 255.255.255.0
#ce qui signifie au bidule qui sert à router (faire circuler) les données sur le réseau, qu’il ne doit s’occuper que du dernier chiffre i.e. y et ne pas s’emmerder à perdre du temps à regarder les autres n° : en diminuant les calculs, j’imagine qu’on accroit la performance du système.
gateway 192.168.0.254
#là, c’est pour dire au bidule qui fait circuler les données que quand on veut sortir sur un autre réseau ou partager avec les autres, le système envoie envoie les données (ou requêtes?) sur la carte eth1 du serveur, ce dernier étant censé se débrouiller avec ça pour s’occuper de la suite (ie de faire fonctionner le réseau)
network 192.168.0.0
#là c’est pour expliquer à la machine qu’il y a un réseau qui s’appelle 192.168.0.y autrement dit que les machines ayant une adresse ip de la forme 192.168.0.y font partie du même réseau.
Broadcast 192.168.0.255
#À VÉRIFIER : Là, c’est pour raconter à toutes les cartes réseau qu’on peut envoyer un même signal (paquets de donnés) en même temps à toutes les machines.
nameserver 192.168.0.254
Côté serveur
######################### Partage de connexion ########################## Décommentez la ligne suivante pour que le système fasse office de# routeur NAT et remplacez « eth0 » par le nom de l'interface# connectée à Internet.-A POSTROUTING -o eth0 -j MASQUERADE
net.ipv4.ip_forward=1
auto lo iface lo inet loopback #Carte réseau connectée à internet :auto eth0 iface inet dhcp
#carte reliée au HUB/SWITCH, i.e. celle qui s'occupe du réseau interne :#On peut noter qu'elle n'a pas de gateway (passerelle) puisque c'est elle la passerelle et que c'est #le noyau du système qui va gérer le passage des donnés de eth1 vers eth0 et internet.auto eth1iface eth1 inet staticaddress 192.168.0.254netmask 255.255.255.0network 192.168.0.0 broadcast 192.168.0.255
Suite dans un prochain numéro